ALIOCHA SCHNEIDER + BLEUROISE

11 avril 2024 • Reflektor

  • ALIOCHA SCHNEIDER
  • BLEUROISE

TICKETS DISPONIBLES VENDREDI 1ER DÉCEMBRE À 11H

ALIOCHA SCHNEIDER

Quand on lui demande une image pour décrire son dernier disque, Aliocha répond spontanément : « la mer. La Méditerranée, en Grèce, où j’ai composé et écrit la plupart des chansons de cet album…».
Exilé à Athènes pour six mois de tournage, Aliocha est loin de celle qu’il aime. Proche de la mer et du bleu du ciel. Entre les prises, il compose. Pour la première fois en français, il raconte ce qui lui traverse le coeur avec sa voix si singulière, où la fragilité se mêle à l’élégance. À l’image de tout ce disque, qui oscille entre une sensibilité joyeuse et une mélancolie sexy.
Tout commence loin de la Méditerranée pourtant, au Québec. Les parents d’Aliocha ont quitté Paris pour changer d’air, partir à l’aventure. Le Canada accueille cette famille d’artistes. Le père est danseur, les frères touchent à tout. Mais la musique, elle, joue un rôle à part. Comme un canal de communications secret entre Aliocha et Vadim, son frère aîné. Un langage rien qu’à eux. Il lui offre ses premiers disques et l’abreuve de clips YouTube. Aliocha se rêve alors en pop star.
Il commence le chant à 10 ans, et prend ses premiers cours de guitare à 13. Plus il avance dans la musique, et plus l’école l’ennuie. Il se met à écrire ses propres chansons, d’abord en anglais. « L’anglais est plus instinctif pour moi » explique Aliocha. « Et j’écoute beaucoup de musique anglophone ».
Vient la rencontre avec Jean Leloup, son parrain de chanson, qui le pousse vers le studio. Son premier disque, Eleven Songs, est produit par Samy Osta (La Femme, Feu Chatterton). Aliocha y célèbre ses influences folk de Dylan à Eliott Smith. Eleven Songs, très remarqué, le fait reconnaître et lui offre ses premières expériences de live (Fnac Live, Les Inrocks festival, La Boule Noire). Il enchaîne avec un second disque, Naked, où les sonorités brutes le poussent à se mettre à nu, à dévoiler ses côtés les plus sombres.
En 2020, pour contrer le repos forcé par la pandémie, Aliocha s’essaye à un nouvel exercice : il traduit un de ses morceaux en français. Cela donne C’est tout, c’est rien. Une première tentative très bien reçue, qui le pousse à continuer. D’abord un EP. Puis tout un disque. « C’est un vrai travail supplémentaire pour moi d’écrire en français. Mais quand j’y arrive, ce qui en sort est encore plus fort, encore plus intime. »
Comme si en français, Aliocha s’ouvrait davantage — sur l’amour, la relation à distance, les désirs et les rêves. Poussé par son nouveau producteur, le canadien Marc-André Gilbert (Charlotte Cardin, Ariane Moffat), et les influences qu’ils partagent (Mac Miller, Rodrigo Amarante, Shuggie Otis), Aliocha tente d’autres sonorités, d’autres compositions : une guitare presque hawaïenne, une harmonie insulaire, des choeurs solaires… Le tout révélé par le mix de Mark ‘Spike’ Stent (Miley Cyrus, Ed Sheeran, Harry Styles)
Album prévu à l’automne 2023, sur le label Local.

BLEUROISE

Bleuroise, artiste liégeoise d’origine congolaise, révèle dès son jeune âge une sensibilité artistique particulière en exprimant majoritairement ses émotions sur papier, qu’elles soient personnelles ou inspirées par le monde qui l’entoure.

Sa palette musicale est aussi diverse que les genres musicaux qui ont bercé son enfance: de la rumba congolaise aux variétés françaises, en passant par le rap américain et français, le reggae, la soul, la pop.. Refusant de se limiter à un seul univers, Bleuroise préfère explorer, se découvrir, apprendre et créer. Elle se considère comme un électron libre, composant aussi bien pour elle-même que pour les autres, partageant ainsi ses créations avec le monde.

La couleur bleue occupe une place centrale dans son univers artistique. Associant le bleu à l’encre, elle voit les sentiments sous forme de nuances de bleu, allant du bleu rosé au bleu violet en passant par les tons bleus verdâtres, capable d’enrober toutes les couleurs. Le bleu roi évoque également la couleur de la tombe de son grand-père paternel.

Bleuroise a parcouru un chemin pour se sentir légitime en tant qu’artiste, l’écriture est pour elle un automatisme naturel, plus prédominant que la parole. Malgré cette facette paradoxale, elle réussit à établir une connexion intime avec son public, effleurant toute une série de sentiments, donnant l’impression d’être un ami proche lorsqu’on l’écoute!